Une réalité matérielle qui s'efface comme sur le dos d'une
ombre crépusculaire
et dehors c'est ce ciel verlainien, effacé, à demi muet
La lumière blanche des écrans
Le vide transparent des vies plastiques
brulure morte d'un souffle amère. L'absence de l'horizon,
trop plat, presque néant, la voix aphone d'une corde dans le vide
Une sensualité grimpante de corps froid
des couteaux qui tournent dans le vide
des corps qui tremblent, mus par des douleurs si faible
et ces voix métalliques qui
résonnent, vivantes.